En cent-quatorze chapitres brefs, de quelques lignes ou de quelques pages, une femme étrangère évoque à la troisième personne les impressions d’une année à Bagdad, où elle a rejoint son mari (octobre 2003 – septembre 2004). Le temps de Shrapnels coïncide donc avec le cycle des saisons qu’elle voit se succéder dans le jardin clos de la maison dont, pour des raisons de sécurité, elle ne sort pratiquement pas (d’où le sous-titre du livre : « En marge de Bagdad »). Elle vit l’oreille tendue aux bruits de la ville, bruits des explosions, des hélicoptères, des tirs. Au milieu de cette violence qu’on voit croître de mois en mois, la vie garde ses droits : les chats batifolent dans l’herbe, le jardinier continue à soigner ses plantes, on goûte la douceur des premiers jours de printemps, on se réunit pour faire de la musique de chambre et des amitiés se nouent, d’autant plus fortes que le monde alentour est cruel.
Lauréate Lettres frontière 2006-2007
Prix de littérature de langue française du Canton de Berne 2007
Ce livre existe en édition électronique (Kobo et Kindle)
Articles
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Un jardin dans les décombres
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Le bruit des explosions dans Bagdad la nuit
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Drôle de vie quotidienne à Bagdad