Auteur/autrice : Elisabeth Horem
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Extraits « journal (2017-2022) »
Beyrouth de nuit était splendide. Toutes ces petites lumières accrochées aux flancs des hauteurs me rappelaient quelque chose de familier : le Qassioun, bien sûr. Pincement au cœur en pensant à Damas, là, juste derrière cette chaîne de montagnes enneigées. Longtemps nous avons vu les lumières de Beyrouth et de la côte, agglomération sans interruption.…
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Journal 2017 – 2022
Ce Journal (2017-2022), qui fait suite à Feu de tout bois (paru en 2018), s’ouvre sur le récit d’un voyage autour du monde en 2017. Il comporte d’autres récits de voyage (en Sibérie et au japon) et des impressions de brefs séjours à Moscou et au Caire. L’actualité reste présente tout au long de ces…
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Quoi dE neuf ?
Paru le 5 novembre 2024 Journal (2017 – 2022) extraits
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Quelques réflexions sur l’écriture
Quelques réflexions en vrac, la plupart tirées de Feu de tout bois. Je suis persuadée qu’un livre naît de presque rien. Il se développe souvent à partir de quelque chose d’infime qui pourrait se comparer à ces fils de la Vierge qui flottent en travers de notre chemin et que nous révèle un rayon de…
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À propos de l’écriture du « Fil espagnol »
(texte de présentation pour France Inter, France Info, France Culture, Radio bleue et Télérama) Je suis persuadée qu’un livre naît de presque rien. Il se développe souvent à partir de quelque chose d’infime qui pourrait se comparer à ces fils de la Vierge qui flottent en travers de notre chemin et que nous révèle un…
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Les adieux à Bagdad
23 mai 2006, à Amman Hier nous avons passé notre dernière soirée dans le jardin, tous les deux – et quelques hommes discrets ici ou là, bien sûr, puisque nous ne sommes jamais seuls. J’avais encore fait quelques adieux. À Hosni le jardinier. Aux gardes, ceux de la journée puis ceux du soir. Le pauvre…
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Promenade un jour de congé
(Texte en annexe à Un jardin à Bagdad) Ce texte a été écrit en septembre 2006 d’après mon journal, pour la revue belge Balises (à paraître en automne 2007). Il fait le récit d’une excursion dans la « zone verte » à Bagdad, un vendredi d’octobre 2004. Je venais de terminer Shrapnels, qui évoque la première année…
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Enquête « La langue et le politique »
(réalisée auprès de quelques écrivains suisses de langue française) Patrick Amstutz, L’Aire (2001) Les mots sont-ils vos alliés ? La pierre est-elle l’alliée du sculpteur ? Les mots sont notre matière, il arrive qu’ils résistent ou se cachent comme un marbre ou un calcaire longtemps recherchés, mais ce terme d’« alliés » (alliés/ennemis) appliqué aux mots, cela n’a pour…
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Sur l’écriture féminine
À quoi a-t-il donc servi que tant de femmes se soient battues et que tant d’autres se battent encore pour que les chances soient moins inégales si c’est pour entretenir avec complaisance la distinction d’une écriture un peu à part, qui serait « féminine » ? Au moment où, les obstacles enfin surmontés, on a réussi à se…
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Deux textes écrits pour la Dictée de la francophonie à Damas (2010 et 2011)
« Les bourlingueurs ne se sont pas tous plu à relater leurs aventures. Beaucoup se sont succédé sans faire à quiconque le legs de leurs souvenirs, ne laissant, dans une vieille malle à soufflets doublée de velours incarnadin, que des cotonnades ocre, jonquille ou fauves qu’ils ont rapportées d’Afrique et des batiks indigo, souvenir de Java.…
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Hôtel Baron
1ᵉʳ août 2005, à Alep – J’écris sur la terrasse de l’hôtel Baron, un vent frais venu tout droit du paradis agite sur la table le bouquet de serviettes en papier et tourne les pages de mon carnet. L’air est lumineux, transparent, porteur des bruits de la rue en bas. Des klaxons proches ou lointains…
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Le « coup de gueule » de Dominique Bressoud, la Librairie Francophone
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Elisabeth Horem : voyager et écrire
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Feu de tout bois (Volume I)
Ce journal, qui couvre vingt-cinq ans de la vie d’Elisabeth Horem (de 1992 à 2016), se divise en huit parties portant les noms des villes où elle a vécu, au gré des différents postes de son mari diplomate. La première partie, assez brève, est intitulée « Berne (1992-1996) » et renferme essentiellement des réflexions sur ses débuts…
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Feu de tout bois (Volume II)
Ce journal, qui couvre vingt-cinq ans de la vie d’Elisabeth Horem (de 1992 à 2016), se divise en huit parties portant les noms des villes où elle a vécu, au gré des différents postes de son mari diplomate. La première partie, assez brève, est intitulée « Berne (1992-1996) » et renferme essentiellement des réflexions sur ses débuts…
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La Mer des Ténèbres
Trois récits, un roman. « Ta langue est ta monture » emmène le lecteur au Levant, sur les traces d’un voyageur suisse, au début du XIXe siècle. « Les Bâtisseurs » raconte l’histoire, après la Seconde guerre mondiale, de deux enfants anglais déportés à l’autre bout du monde pour y faire souche et consolider l’Empire. Enfin, dans…
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Le roman des périls
À propos de La Mer des Ténèbres Le Proche-Orient, les ruines de Palmyre, Alep, Damas et le site antique de Pétra comptent parmi les étapes de La Mer des Ténèbres, dernier livre d’Elisabeth Horem qui réunit trois fictions. Dans la première, «Ta langue est ta monture», l’écrivaine franco-suisse raconte les voyages de Johann Ludwig Burckhardt.…
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La Charrette d’infamie de Houssam Khadour
Traduction de l’arabe (Syrie) La Charrette d’infamie réunit dix-huit récits où l’auteur, Houssam Khadour, évoque sa longue détention à la prison centrale de Damas de 1986 à 2001. Il a passé les premières années de cette période comme condamné à mort pour « entrave à l’économie socialiste ». Ces récits retracent différents épisodes de cette période : mutinerie…
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L’Été volé
Théâtre – 2009 Des personnages sont pris au piège d’un régime implacable. Arrêtés sans savoir pourquoi, ainsi que des centaines d’autres, Vaart et Sana se rencontrent dans le camp où ils sont détenus pour quelques mois. Sana se languit de Mona, sa fiancée, qui de son côté tente désespérément de lui venir en aide – mais,…
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Comment je n’ai jamais goûté à la « pacha »
Nouvelle parue dans Récits sur assiette, recueil collectif de textes d’auteurs romands sur la cuisine, réunis par Corinne Desarzens (Bernard Campiche Editeur, 2009) Le charchafchi, c’est celui qui fait des charchaf (des draps). Le marmarchi, c’est le marbrier. Le kebabchi fait du kebab. Le kahwachi fait du café.Bien. Je vois.Mais alors, pachachi ? Que fait M.…
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Un jardin à Bagdad
Avertissement de l’autrice : Ce texte est le journal que j’ai tenu pendant mon séjour à Bagdad. Il reflète aussi sincèrement que possible mes impressions d’alors, consignées au jour le jour, et la perception que j’ai eue des événements. Comme tel, il contient immanquablement des inexactitudes et les opinions qui y sont exprimées n’engagent que moi.…
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Un jardin dans les décombres
À propos de Shrapnels et d’Un jardin à Bagdad
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Mauvaises rencontres
Treize nouvelles tout à tour graves, drôles ou cruelles, dont les personnages connaissent des moments de désarroi, des « dérapages », des situations déconcertantes ou dangereuses – parfois absurdes. Prix de littérature de langue française du Canton de Berne 2007 articles Cinq enregistrements de nouvelles tirées de Mauvaises rencontres, lues par Raoul Teuscher, réalisation Jean-Michel Meyer, pour la…
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De délectables mauvaises rencontres
À propos de Mauvaises Rencontres
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Le bruit des explosions dans Bagdad la nuit
À propos de Shrapnels et Un jardin à Bagdad
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Contacts corrompus
À propos de Mauvaises Rencontres
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Shrapnels. En marge de Bagdad
En cent-quatorze chapitres brefs, de quelques lignes ou de quelques pages, une femme étrangère évoque à la troisième personne les impressions d’une année à Bagdad, où elle a rejoint son mari (octobre 2003 – septembre 2004). Le temps de Shrapnels coïncide donc avec le cycle des saisons qu’elle voit se succéder dans le jardin clos…
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Drôle de vie quotidienne à Bagdad
À propos de Shrapnels et Un jardin à Bagdad
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Les mots pour dire Bagdad
À propos de Shrapnels et Un jardin à Bagdad
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En marge d’une Babylone à feu et à sang
À propos de Shrapnels et Un jardin à Bagdad
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Contes des Mille et un jours
À propos de Shrapnels et Un jardin à Bagdad
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Bagdad au jour le jour
À propos de Shrapnels et Un jardin à Bagdad
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Le Chant du bosco
Un homme (Vaart) regarde par la fenêtre d’un train qui file à travers la campagne. Il lui suffit d’apercevoir sur un chemin trois hommes en tenue de travail pour que lui reviennent les images de son passé dans la ville d’Obronna, sous la dictature de Basilka. Il se rappelle son ami Sana avec qui il…
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Elisabeth Horem : Romancière ou tisserande, c’est tout un
À propos de Le Fil espagnol
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Le Fil espagnol
Un ballet de personnages et leurs histoires rêvées, remémorées ou imaginées, qui suivent trois différentes lignes de récit, comme trois fils sans cesse entretissés. C’est d’abord une histoire qui s’est passée jadis dans la ville d’Obronna, l’histoire d’un passé trouble sous une dictature sans merci et de vieux comptes à régler. Les fantômes de ce…
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Souviens-toi, imagine, écris
À propos de Le Fil espagnol
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Un roman en haute lice
À propos de Le Fil espagnol
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Congo-Océan
Le roman s’ouvre en Galibie, pays imaginaire de l’Afrique des années cinquante. Irène y est venue rejoindre son fiancé Pierre, mais elle tombe très vite dans les bras de César, personnage ambigu et séduisant. Cette histoire africaine ne tarde pas à s’entretisser avec une autre, de nos jours, dans la petite ville de Port-Moguer, que…
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Elisabeth Horem noue les fils d’un bel univers romanesque
À propos de Congo-Océan
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Avec Elisabeth Horem, le temps s’est arrêté à Port Moguer
À propos de Congo-Océan
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Anti-Held
À propos de Le Ring (la traduction de Markus Hediger « Der Ring »)
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Le prix Dentan confirme le talent d’Elisabeth Horem
À propos de Le Ring
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Activités et destins d’un port
À propos de Congo-Océan
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Le pouvoir de la rêverie dans une Afrique imaginaire
À propos de Congo-Océan
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L’Afrique lointaine d’Elisabeth Horem
À propos de Congo-Océan
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Chroniques coloniales
À propos de Congo-Océan
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Avec « Le Ring » qui perd gagne !
À propos de Le Ring
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Une ville imaginaire
À propos de Le Ring
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Hourra, c’est Elisabeth Horem !
À propos de Le Ring
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Le Ring
Sous le coup d’une déception amoureuse, Quentin Corval quitte l’Europe pour accepter, dans la ville de Tahès, un poste mal défini dans une entreprise en train de sombrer. Il trouve assez vite un travail subalterne au consulat et s’installe sur le Ring, boulevard circulaire surélevé, adresse obligée de tous les étrangers. Mais il ne tarde…